Collection Blonde. LEmmerdeur. (1/2)
« Merde, lautre grand emmerdeur ».
Cest ce que je me dis quand je vois venir vers moi Lucien, déjà le prénom me donne des boutons.
Ajoutez ses grosses lunettes à monture noire dun intellectuel boutonneux mais que dire de ses conversations.
Lucien est lancien copain de Christian mon ex et chaque fois quil venait dîner à la maison je passais le maximum du temps dans ma cuisine pour éviter les conversations mieux les grosses vannes qui sortaient de leurs bouches.
Jai toujours eu horreur des vannes vaseuses mieux des vannes sexistes dont mon mari raffolait et qui trouvait éco auprès de ce con de Lucien.
Il faut que je lévite.
Regard à gauche, la rue où des voitures circulent à une vitesse telle que je serais morte avant darriver de lautre côté.
De lautre une boutique de vêtements féminins, un feu rouge 200 mètres.
Pourquoi mourir, je fais les 400 mètres, je me dirige vers la porte et la pousse, hélas porte close ?
- Bonjour Babette, Victoria venait aussi ici acheter ses vêtements !
Ils ouvrent à 14 heures, je te présente mes vux de bonheur après ton divorce avec Christian.
- Oh ! Lucien, jétais dans mes pensées, excuse-moi.
- Soit franche Babette, tu mas vue et tu tes dit :
« Merde voilà lautre gros con, évitons-le. »
- Tu te trompes si tu as pensé cela, tu aurais dû dire « le grand con ».
Je rigole intérieurement quil ait lu dans mes pensées.
- Jai bien dit grand et pas gros mais je suis polie et jai pensé emmerdeur et non con.
- Oui et tu te dis polie alors que ta pensée a commencé à dire « merde ».
- Tu as raison Lucien, mais reconnais que chaque fois que tu venais et que tu rigolais aux blagues graveleuses de mon mari tu étais le seul à en rire.
- Exact tu marques un point mais chaque fois que je te voyais partir de longues minutes te réfugier dans ta cuisine, je me demandais comment une femme comme toi avec ta classe pouvait rester avec un pareil connard.
- Alors pourquoi venais-tu ?
- Si je dis pour toi !
Tu vas croire que je te drague mais cétait plus simple que cela.
Christian je le connais depuis la maternel et je savais que jétais le seul ami qui lui restait.
Surtout que nous sommes entrés dans la même société et que si je lavais laissé tomber ils l'auraient remercié.
- Ah bon, je lapprends, il était mal considéré ?
- Plus que cela à deux reprises, jai pris ses fautes commises sur moi afin de lui éviter de se retrouver à Pôle emploi.
- Tu es certain de ce que tu dis, par deux fois cest exact il ma parlé quil tavait évité que toi, tu sois viré.
- Je peux te prouver ce que je te dis mais toi pourquoi as-tu divorcé ?
- Il ma trompé avec notre voisine, je lai surpris dans notre lit à la baiser en levrette.
Tu sais cela fait drôle dentrer et de les avoir vus dans cette position.
Je me voyais comme dans un miroir chaque fois que nous faisions lamour cétait notre position favorite.
- Sais-tu pourquoi jai quitté Victoria et que depuis j'ai tout fait pour éviter de la revoir ?
- Il ma dit que tu lavais trompé et quelle était partie.
- Plus facile à prouver, je viens de recevoir mon avis de divorce où il est marqué qu'elle reconnaît avoir couché avec un certain Christian copain de son mari. Elle a reconnu quils baisaient depuis plus de deux ans sur les cinq ans de notre union.
- Il y a de nombreux Christian sur terre peut être une coïncidence.
- On peut le croire mais quand je les ai surpris moi aussi dans notre lit conjugal elle était en levrette qui pour nous aussi était notre position favorite.
- Alors elle comme moi nous aimions baiser en levrette.
- Arrête Babette, cela devient aussi grivois quavec ton mec dans nos soirées.
Pour me faire pardonner acceptes-tu de venir au restaurant demain soir, si tu es seul bien sûr, moi cest le cas.
- Sans problème Lucien à quelle heure ?
- 20 heures, habites-tu toujours à la même adresse ?
- Oui, à demain.
Nous nous quittons.
Quelle conne nia, nias, nias, Lucien lemmerdeur, nias, nias, nias, mais je suis folle pourquoi après ce que jai dit pensé de lui jai accepté son invitation.
Monte vite chez toi, dans les cartons qui restent de ce putain de Christian tu dois trouver son numéro de portable tu vas lappeler et lui dire que tous ces évènements sont trop frais dans ta mémoire et que tu te vois mal partir pour une nouvelle liaison.
Pauvre folle, Babette, réfléchit ma cocotte quand tu las vue avec ses lunettes dintellectuel attardé quas-tu pensées et que dire de son prénom.
Pourquoi as-tu rapidement changé de direction.
Chaque fois que je rentre chez moi, j'enlève mes vêtements.
Jenfile un peignoir, je maffale sur mon canapé et comme quand jétais petite je prends un plaid que je pose sur ma tête pour me cacher du monde.
« Oui, oui, oui je jouis ».
Pour être folle je suis folle, je me réveille la main entre mes cuisses, mieux, carrément dans ma petite culotte et mes doigts sur mon clitoris.
Je me souviens de la fin de mon rêve où un homme à lunettes venant de nulle part me présentait sa verge pour que je la mette dans ma bouche.
Jai joui sous mes doigts mais le plus grave cest que cest au moment où jouvrais la bouche.
Les fellations avec Christian étaient monnaie courante lui qui mavait eu vierge le soir de nôtre mariage.
Mais cette verge qui sapprochait et que jétais prête à recevoir en moi créer un grand doute en moi.
Jeune fille javais des principes, jen ai fait baver des ronds de chapeau à mon fiancé que je repoussais chaque fois que ses attouchements devenaient trop précis.
Cest ainsi que le soir de mes noces à lhôtel que nos parents nous avaient réservé dès quil est entré en moi il a éjaculé.
Mais pour autant 9 fois sur 10 je suis restée sur le bord du chemin.
Comment était-il avec la voisine ou Victoria la femme de Lucien, les faisaient-ils jouir, impossible de le savoir.
La voisine a déménagé et est partie avec lui et je connais trop mal Victoria qui refusait soi-disant de sortir chaque fois que Julien venait chez nous.
Et même si je savais où la trouver je me vois mal frapper à sa porte et lui demandée.
« Victoria est-ce que mon mari te faisait jouir ».
Dix-huit heures le lendemain, je me déshabille pour prendre ma douche.
Je me réfugie sous mon plaid jusquà la demie où jentre dans la cabine de douche.
Je me savonne la chatte comme si ce soir elle allait être honorée mais surtout car je mouille comme jamais.
Dix-neuf heures, je me maquille étant toujours nue. Après mêtre brossée mes longs cheveux blonds qui avaient fait craquer Christian lors de notre rencontre.
Mon mont de Vénus étant recouvert dun duvet aussi blond que mes cheveux.
Il a toujours refusé que je me rase.
Dommage que je manque de temps car pour être une femme neuve je serais allée à mon institut me la faire épiler intégralement.
Je me regarde dans la glace et prenant mon tube de rouge à lèvres.
Je me fais une bouche de pute.
Cette pensée me met mal à laise et je me badigeonne les seins, le nombril et cette chatte qui continue de mouiller.
Dix-neuf heures quarante-cinq, le corps passé au lait démaquillant usant un flacon entier pour redevenir présentable.
Après une douche je mets les beaux sous-vêtements que jaie acheté le matin dans un état second.
Vingt heures, je sors de mon appartement sans aucun maquillage, cétait le seul bâton de rouge que javais à ma disposition.
Sur le trottoir un garçon à côté dune voiture de collection avec toit ouvrant, la portière ouverte.
- La voiture de madame est avancée !
Jaurais pu passer sans le reconnaître, le garçon qui mouvre la porte est sans lunette ce qui adoucit son visage.
- Je vois que tu es étonné !
Cest bien moi Lucien, hier quand je tai croisé je sortais de chez lopticien.
Il mavait enlevé mes lentilles de contact me posant des problèmes.
Je lavais appelé et il mavait dit dapporter des lunettes car je devais certainement reposer mes yeux qui fatiguaient.
Je dois reconnaître quen rentrant chez moi, j'ai eu limpression dêtre redevenu le garçon que tavais connu dans les soirées avec ton mari.
Jétais persuadé que ce soir je redémarrerais ma voiture sans toi à lintérieur après qu'au dernier moment tu as reculé.
Il memmène au restaurant et au moment de commander il me propose un jeu.
- Tu composes mon menu je compose le tien.
Je vais aux toilettes quand je commande pour toi et je fais la même chose après.
Une seule obligation chacun doit tout manger ce que l'autre à choisi même si le plat est loin de lui plaire.
- Daccord, voilà le serveur.
Je choisis une entrer, un plat, fromage au plateau et dessert, non café gourmand.
- Cest fait, je te laisse choisir.
Le chef de rang s'étonne de notre manège, mais prend nos commandes sans sourciller.
- Madame, foie gras maison en entrée.
- Un bon point pour toi.
- Pas très original, moi aussi jaime le foie gras pour débuter un bon repas.
Nous dégustons notre entrée
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